SÉRÉNADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1550 « concert donné le soir sous les fenêtres d'une personne » (L.
Labé,
Debat de folie et d'amour ds
Œuvres, éd. P. C. Boutens, p. 44);
2. 1705 désigne le genre musical correspondant (
Brossard,
s.v. serenata).
B. Au fig.
1. 1646 « tapage nocturne » (Fr.
de Boisrobert,
Epistres en vers, t. 1, p. 43);
2. 1898
jouer une sérénade « faire de vifs reproches » (J.
Lévy,
loc. cit.). Empr. à l'ital.
serenata, att. au sens A 1 dep. la 2
emoit. du
xves. (Luigi
Pulci ds
Tomm.-
Bell.), ext. de sens de
serenata « nuit sereine, temps serein », dér. de
sereno (
serein1*). Voir
FEW t. 11, p. 510.