SÉJOUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « action de s'arrêter, de séjourner »
prendre sujurn (
Roland, éd. J. Bédier, 3696); 1176
estre a sejor [dans un lieu] « être à demeure » (
Chrétien de Troyes,
Cligès, éd. A. Micha, 297); 1552
faire long sejour (
Rabelais,
Quart livre, XI, éd. R. Marichal, p. 76, 85);
2. ca 1150
estre en sejor « être oisif » (
Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 5242);
ca 1170
estre a sejor « être de repos dans un lieu agréable » (
Chrétien de Troyes,
Erec, éd. M. Roques, 2260);
3. ca 1200 « lieu (agréable) où on s'arrête, où on séjourne » (
IreContinuation de ,,Perceval``, éd. W. Roach, mss TVD, 12703). Déverbal de
séjourner*.