SÉDUCTEUR, -TRICE, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1370 adj. « qui séduit, fait tomber en erreur, en faute » (
Nicole Oresme,
Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 529, note 11);
ca 1370 subst. (
Id. d'apr.
Meunier,
Essai sur la vie et les ouvrages de Nicole Oresme, p. 199);
b) 1662 « celui qui séduit une femme ou une jeune fille » (
Molière,
École des femmes, II, V, vers 546);
2. 1718 « qui exerce un attrait irrésistible »
un ton séducteur (
Ac.). Empr. au lat. eccl.
seductor « séducteur, trompeur » formé sur le supin
seductum de
seducere, v.
séduire; en a. fr. a existé la forme
souduitor,
ca 1145
suzduitor (
Wace,
Conception ND, 1637 ds T.-L.) formée sur l'a. fr.
souduire, v.
séduire.