SÉANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1266
en se seance « à son gré » (
Vers de la Mort, 78, 7 ds T.-L.); loc. att. jusqu'à la fin du
xives. (
Froissart, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 2, p. 92:
à nostre séance et volonté);
cf. également en 1575
estre à seance « convenir » (
Thevet, Cosmogr., XVI, 20 ds
Hug.);
2. a) 1356 « réunion des membres d'une assemblée délibérante » (Doc. ds
Isambert, Rec. gén. des anc. lois fr., t. 4, p. 771); 1802
séance tenante « pendant la séance » (
Lav.);
b) 1636
seance « durée de cette réunion » (
Monet);
3. 1694 (
Ac.: On dit aussi quelquefois, lors qu'on a esté longtemps à table dans un repas, ou dans une partie de jeu, qu'On a tenu, qu'on a fait une longue
seance); 1803 « temps pendant lequel une personne pose chez un peintre » (
Boiste). Dér. du part. prés.
séant* de
seoir*; suff.
-ance*.
Cf. seance « fait d'être assis »
xvies. (
Plainte adressee au chapitre de Rouen contre Guillaume Le Roy, G 4244, A. Seine-Inférieure ds
Gdf. Compl.), fréq. au
xviies., v.
Littré, répertorié comme inusité par la lexicogr. dep. 1694 (
Ac.).