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SYNODE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1310 « assemblée d'évêques et d'abbés d'une circonscription ecclésiastique réunie pour traiter de ce qui touche au ministère ecclésiastique » ici, assemblée des évêques de l'Italie mérid. convoquée par le pape en tant qu'évêque de Rome (Aimé du Mont-Cassin, Hist. des Normands, éd. V. de Bartholomaeis, III, XV, p. 130, 1: cestui pape Lyon [St Léon IX] combati contre la symonie... Il fist li synode, c'est la congregation, de Salerne), ex. isolé; 1511 fém. désigne prob. le synode de Francfort, de 794 (Lemaire de Belges, De la différence des schismes ds Œuvres, éd. J. Strecher, t. 3, p. 273); 1551 désigne un synode de l'église grecque (B. Platine, Vies, faictz et gestes des sainctz peres, Paris, J. Ruelle, fol. 155 vo: le sinode Constantinien [de l'antipape Constantin, 767-768]); 2. « assemblée de ministres protestants » [1559, 25 mai date de la réunion du 1ersynode de l'Église réformée] 1571, avr. (ds G. de Félice, Hist. Protestants de France, 1850, p. 198: le synode déclare que celle-là [confession de foi] est la véritable qui a été dressée au premier synode national); 3. 1690 « concile de l'Église universelle; œcuménique » (Fur.); 4. 1965, 15 sept. « assemblée des représentants de tout l'épiscopat, organisme central de l'Église catholique » synode d'évêques [synodum episcoporum] (Motu proprio ,,Apostolica sollicitudo`` ds Docum. cath. t. 62, 1965, col. 1664). Empr. au lat. eccl.synodus (gr. σ υ ́ ν ο δ ο ς « réunion »; à basse époque « assemblée religieuse » ives. St Grégoire de Naziance) « concile [œcuménique] » (ad synodum Nicaenam, ives., St Ambroise; universalis synodus, ive-ves.); « synode épiscopal, réunion des évêques d'une même province » (ves.; rare en ce sens à basse époque, Blaise Lat. chrét.), sens fréq. au Moy. Âge (Du Cange). Cf. le terme pop. a. fr. senne « assemblée d'ecclésiastiques tenue par un évêque » (ca 1140 Geoffroi Gaimar, Estoire des Engleis, éd. A. Bell, 1378; encore relevé par Cotgr. 1611).