SYNDIC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1257
syndiques « personne chargée des intérêts d'une communauté dont il fait partie » (
Convention entre les barons du royaume de Jérusalem et les marchands d'Ancône in S.
Paoli,
Codice diplomatico, I, 160-161 d'apr. R.
Arveiller ds
Mél. Horrent (J.), p. 12);
2. 1418 « fonctionnaire municipal dont la charge correspond à ce qu'est ailleurs celle de juré, échevin ou procureur » (
Reg. consul. de Lyon, I, 118, Guigne ds
Gdf. Compl.);
3. 1765 « dans l'Antiquité grecque, défenseur en justice d'une personne, d'une ville ou d'une nation »
(Encyclop.);
4. id. « mandataire, salarié du failli et des créanciers, chargé des opérations de la faillite »
(ibid.); 1839
syndic de faillite (
Comm. t. 2);
5. 1831
syndic des marins (
Will.); 1859
syndic des gens de mer, de la chambre des notaires, des avoués (
Bouillet). Empr. au b. lat.
syndicus « avocat et représentant d'une ville », gr. σ
υ
́
ν
δ
ι
κ
ο
ς « qui assiste quelqu'un en justice, défenseur », « qui appartient en commun ». Le mot est d'abord entré dans le vocab. admin. municipal des régions rhodanienne et bordelaise; la chancellerie royale l'adopta aux
xveet
xvies. à propos des villes du Midi et de qq. lieux isolés.