SYMPATHIQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1599
sympathic « relatif à l'affinité qui existe entre éléments différents » (L.
Papon,
La Constance a la reine, p. 27, Yéméniz ds
Gdf. Compl.); 1671 « qui agit par sympathie à distance » (J.
Rohault,
Traité de phys., t. 1, p. 142: encre
sympathique); 1721 (
Trév.:
Sympathique est une épithéte que l'on donne à toute maladie qui a deux caûses; une éloignée, et une prochaine, et ce terme est oppôsé à celui d'idiopathique); 1765 anat.
(grand) nerf sympathique (
Encyclop. t. 11, p. 101b,
s.v. nerf);
2. 1850 « qui a de la sympathie pour, qui inspire la sympathie » (
Nerval,
Œuvres compl., II, 1172 − Gallimard − ds
Quem. DDL à paraître). Dér. de
sympathie*; suff.
-ique*.
Cf. la forme
sympathétique « id. » [gr. σ
υ
μ
π
α
θ
η
τ
ι
κ
ο
́
ς] 1639,
Descartes,
Lettre à Mersenne in
Œuvres, éd. Adam et Tannery, ii, 498 ds
Fonds Barbier.