SURÉROGATOIRE, adj.
Étymol. et Hist. 1. [Mil.
xvies.
supererogatoire « qui est fait en surérogation » (
Calvin, s. réf., d'apr. le gloss. des œuvres de Calvin ds
Instit. de la relig. chrét., éd. J. D. Benoît, t. 5, p. 459)] 1605 (
Marnix,
Différens de la religion, II, IV, 2 ds
Hug.: œuvres
supererogatoires);
ca 1611 (D'
Aubigné,
Sur l'apothéose du Cardinal Boromé ds
Œuvres, éd. H. Weber, p. 345: œuvres
supererogatoires); 1638
surérogatoire (J.
Chapelain,
Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 1, p. 347a: m'obliger à des
surérogatoires);
2. 1793 p. ext. « supplémentaire » (doc. ds
Buchez et
Roux,
Hist. parlementaire de la Révolution fr., t. 25, p. 17 ds
Brunot t. 10, p. 876). Empr., puis adapt. au moy. du préf.
sur-*, au lat. médiév.
supererogatorius (
ca 1340 ds
Latham), dér. de
supererogatio (
surérogation*).