SURINTENDANTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1661 « épouse du surintendant des finances » (
La Fontaine,
Pièces diverses, II
Merveilles de Vaux ds
Œuvres, éd. P. Clarac, t. 2, 1958, p. 514: À Madame la
surintendante sur la naissance de son dernier fils [Louis de Fouquet]);
2. 1690 « dame qui a la charge de la Maison de la reine » (
Fur.);
3. 1835
surintendante de la maison de Saint-Denis (
Ac.);
4. 1848 « gouvernante dans une famille » (
Chateaubr.,
loc. cit.);
5. 1933
surintendante d'une usine (
Lar. 20e). Issu, par substitution du préf.
sur-*, de
superintendante « qui a la garde de » (1559,
Amyot, trad. de
Plutarque,
Hommes illustres, Numa, XX, éd. G. Walter, t. 1, 1959, p. 147: Libitina [...]
superintendante et conservatrice des droits des morts), fém. de
superintendant, v.
surintendant.