SURCROÎT, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. Subst.
1. 3
equart
xiiies. [ms.]
sorcrois « accroissement de ce que l'on a déjà » (
Comput, f
o18 ds
Littré); 1303 « excès de quelque chose »
seurcrois de robes (
Guillaume de St-
Pathus,
Vie St Louis, éd. H. F. Delaborde, p. 62);
ca 1523
surcrois (
La Defence ... de France, 227 ds
Anc. poés. fr., éd. A. de Montaiglon et J. de Rothschild, t. 12, p. 249); 1580
surcroit (
Montaigne,
Essais, I, XX, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 88);
2. a) 1701
œuvres de surcroit (
Mass[
illon],
Carême, Vérit. culte ds
Littré);
b) 1701 « manifestation de piété ni nécessaire ni habituelle à un chrétien pratiquant sincèrement sa foi » (
Id.,
Carême, Jeune, ibid.).
B. Loc.
1. adv.
a) 1409
de sourcroix (
Comptes de recettes et mises extraordinaires, 17
esomme de mises, A. Tournai ds
Gdf. Compl.);
b) 1672
par surcroit (
Saci,
Bible, Matth. VI, 33 ds
DG);
2. prép. 1673
pour surcroît de douleur (
Racine,
Mithridate, V, 4). Déverbal de
surcroître*.