SURANNÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1174-77 « qui a plus d'un an »
chapons soranez (
Roman de Renart, éd. M. Roques, br. II, 3339); 1871
houblon suranné (
Littré);
2. 1340 dr. « qui, après un an de date, cesse d'être valable »
amandes sourannees (
Acc., Ste Marie-de-Boq., À Côtes-du-Nord ds
Gdf. Compl.); 1718
concessions surannees (
Ac.);
3. a) 1567 « vieux, ancien » (J.
Martin,
Arch. Alberti, p. 57 v
o);
b) 1646 « qui appartient à une période révolue »
mots surannez (
Maynard,
Œuvr., in 4 , p. 223 ds
Livet Molière); 1844 empl. subst. (
Gautier,
Les Grotesques, préf.);
4. 1648 « qui n'est plus jeune »
fille surannee (
Sorel,
Polyandre, I, p. 139 ds
Livet Molière); empl. subst. 1826 (
Balzac,
loc. cit.). Dér. de
an*; préf.
sur-*; suff.
-é*.