SUPRÊME, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Mil.
xves. adj.
suppreme « qui est au-dessus de tout » (
Jean de Bueil,
Le Jouvencel, éd. L. Lecestre, t. 2, p. 67);
2. 1679
suprême « qui est le dernier de tous » (
La Fontaine,
Fables, Discours à Madame de la Sallière, éd. H. Régnier, t. 2, p. 465, 81: Ce sont tous ses honneurs
suprêmes);
3. a) 1808 subst. masc. désigne une sauce (
Grimod de La Reynière,
Man. des amphitryons, p. 169 ds
Quem. DDL à paraître: sauté de volaille au
suprême);
b) 1813 subst. masc. « parties les plus délicates d'une volaille » (
Jouy,
Hermite, t. 3, p. 91). Empr. au lat.
supremus « le plus au-dessus, le plus haut »; « le dernier » superl. de
superus « qui est au-dessus, supérieur », dér. de
super « sur, au-dessus ».