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SUPPÉDITER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. 1306 « vaincre, soumettre » suppediter par force (Royaux lignages, éd. N. de Wailly et L. Delisle, 258); 2. 1330 « fouler aux pieds, maltraiter » (Hugues Capet, 41 ds T.-L.) − xvies. ds Hug. B. 2emoit. xvies. « fournir » (Marnix, Écrits polit., p. 361 ds Hug.), très rare apr. le xvies.; à nouv. 1863 (Gautier, Fracasse, p. 155, 161). Empr. au lat.suppeditare (sub + peditare propr. « aller à pied », cf. equitare [equus] « chevaucher ») à l'époque class. « être à la disposition, être en quantité suffisante sous la main; fournir en suffisance, en abondance » [sens B] (le verbe se serait d'abord dit de l'infanterie venant au secours des troupes engagées), le mot étant à rapprocher du point de vue sém. de sufficere [sub - facere] et de suppetere [sub - petere] (hyp. de Ern.-Meillet; v. aussi FEW t. 12, p. 444 b). Le sens étymol. de suppeditare s'est développé au Moy. Âge: « fouler aux pieds » (ixes.), fig. « subordonner (une personne à une autre) » (anno 944); « réduire à l'obéissance » (fin xies., Rigord ds Nierm.); « détruire, anéantir » (Rigord ds Du Cange) [sens A].