SUPERBEMENT, adv.
Étymol. et Hist. 1. a) 1538 « en personne orgueilleuse, fière » (G.
Michel,
Justin, fol. 88 v
ods
Gdf. Compl.);
b) 1552 « orgueilleusement, de façon hautaine » (
Est.,
s.v. superbe); 1559 (
Amyot, trad.
Plutarque,
Hommes illustres, Scylla, 68, éd. G. Walter, t. 1, 1959, p. 1064: si fierement et
superbement séant en son tribunal);
2. 1546 « magnifiquement, de manière imposante » (
Rabelais,
Tiers Livre, prol., éd. M. A. Screech, p. 12, 134: desormais sera France
superbement bournee, seront François en repous asceuréz); 1559
maison superbement bâtie (
Amyot, op. cit., Publicola, 18, t. 1, p. 224); fin
xvies.
recevoir quelqu'un superbement ([
Carloix],
Mém. de F. de Scépeaux, III, 9 ds
Littré). Dér. de
superbe1*; suff.
-ment2*.