SUPERBE2, subst. fém. sing.
Étymol. et Hist. 1121-34 « orgueil » (
Philippe de Thaon,
Bestiaire, 815 ds T.-L.); 1
remoit.
xiies. (
Psautier d'Oxford, LXXIII, 4,
ibid.), condamné par
Vaugelas,
Remarques, Paris, Vve Camusat et P. Le Petit, p. 31: ,,ce mot est tousjours adjectif, et jamais substantif, quoy qu'une infinité de gens, et particulierement les Prédicateurs disent
la superbe pour
l'orgueil``; repris au
xixes. au sens de « assurance orgueilleuse » (en parlant de l'attitude, du maintien) 1847 (
Michelet,
Hist. de France. Révolution, III, 4, Lausanne, éd. Cl. Mettra, t. 1, 1966, p. 349). Empr. au lat.
superbia « orgueil, fierté, insolence »;
cf. la forme
superbie (1
remoit.
xiies.,
Psautier d'Oxford, XXX, 30 ds T.-L.).