SUCRÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1478-80
succrée « (femme) d'une douceur affectée » (G.
Coquillart,
Le Plaidoié, 545 ds
Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 37);
ca 1480
faire la succrée ([
Id.],
Monologue du Puys, 263,
ibid., p. 312); 1623
propos sucrez « propos d'une douceur hypocrite » (P. Fr.
Garasse,
La Doctrine curieuse des beaux-esprits de ce temps, p. 975);
2. 1549
sucré « d'une douceur agréable » (
Du Bellay,
Vers lyriques, Chant triumphal, 153 ds
Œuvres, éd. H. Chamard, t. 3, p. 83: Les vers
sucrez du luc melodieux);
3. ca 1350 « rendu doux au goût par adjonction de sucre » (B. N. ms. fr. 2001, 162 v
oa d'apr. R.
Arveiller ds
Z. rom. Philol. t. 107, p. 367); 1623 « qui contient du sucre; dont la saveur est sucrée » (J.
Auvray,
Le banquet des muses, p. 229: Le grand mangeur de poix
sucrez);
4. 1895 méd.
diabète sucré (
Trousseau,
Hôtel-Dieu, p. 23). Dér. de
sucre1*; suff.
-é*.