Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
SUBLIMATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1274 [ms. xives.] « élévation, exaltation » (Primat, Philippe Auguste, I, XXI ds Gdes Chron. de France, éd. J. Viard, t. 6, p. 158: sublimation de France [...] destruction de la gent sarrazine), très rare; 2. 1486 « état de perfection, de vertu sublime » (La tresample et vraye Expos. reigle M.S. Ben., fol. 48ads Gdf.), très rare. B. 1. a) xves. alchim. faire sublimation (Jean de La Fontaine, Fontaine des amoureux de science, 455 ds Rose, éd. D. M. Méon, t. 4, p. 263); b) 1904 chim. (Nouv. Lar. ill.); 2. 1856 « action de purifier, de transformer en élevant » (Hugo, Contempl. t. 3, p. 471); 3. 1913 psychanal. sublimation [de l'instinct sexuel] (Th. Flournoy, c.r.: Jung, in Arch. de psychol., t. 13, p. 198 ds Quem. DDL t. 29). Empr. au lat.sublimatio « action d'élever, élévation » fig., à basse époque (Blaise Lat. chrét.); terme d'alchim. au Moy. Âge (1144 ds Latham; fin xiiies., Arnaud de Villeneuve ds Du Cange), de là l'empl. fig. « action d'affiner » (xiiies., Thomas d'Aquin, Somme ds Blaise Latin. Med. Aev.). 3 est la trad. de l'all. Sublimierung, terme de psychanal. (cf. 1917, S. Freud, Vorlesungen zur Einführung in die Psychoanalyse, III, XXII in Werke, Frankfurt, Fischer Verlag, t. 11, 1944, p. 338).