SUAVITÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « douceur qui se fait sentir à l'âme quand Dieu la favorise »
la suauiteit de la contemplation (
Moralités sur Job, éd. W. Foerster, p. 336, ligne 35);
xiiies. [ms.]
suavité (
Bible, B. N. 901, f
o10b ds
Gdf. Compl.);
2. 1512 « qualité de ce qui est suave » (
Juv. des Ursins,
Charles VI, 1414 ds
Littré);
cf. 1512 (J.
Lemaire de Belges,
Les Illustrations de Gaules, I, XXIV ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. I, p. 174: sa douceur [d'un fruit, la lote -c.-à-d. le lotus-] et
suavité est si tresespeciale). Empr. au lat. class.
suavitas « douceur, qualité agréable d'une chose »; « douceur, charme, agrément pour l'esprit, l'âme »;
suavité a supplanté la forme pop.
souefveté att. jusqu'au
xviies. (v.
Gdf.), dér de
souef, v.
suave.