STUPEUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1377 méd. « engourdissement général » (
Evrart de Conti,
Probl. d'Arist., B.N. 210, f
o80b);
2. 1531 [éd.] « immobilité causée par un étonnement profond » (
Jean de Vignay,
Mir. hist., XXV, 33 ds
Delb. Notes mss);
3. 1836 plur. (
Balzac,
Lys, p. 154: je partis après quelques moments passés dans une de ces heureuses
stupeurs des âmes arrivées là où finit l'exaltation et où commence la folle extase). Empr. au lat.
stupor « engourdissement soit physique, soit mental », dér. de
stupeo « être engourdi, demeurer immobile ».