STUDIEUX, -EUSE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoit.
XIIes.
estudius « appliqué à, très occupé à, zélé pour » (
Psautier Cambridge, XIII, 2, éd. Fr. Michel, p. 18); fin
xiies.
estudios de (
Sermons St Bernard, éd. W. Foerster, Sch. 137, 2 ds T.-L.); 1269-78
estudieuse a (J.
de Meun,
Rose, éd. F. Lecoy, 9390);
ca 1380
studieux (
Aalma ds
Roques t. 2, 11049, p. 372); 1505
studieuse de « empressée à » (
Lemaire de Belges,
Amant verd, Œuvres, III, 31 ds
Hug.); 1552
studieuse à « id. » (
Ronsard,
Odes, V, III ds
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 3, p. 108);
2. a) déb.
xiiies.
estudious « appliqué à l'étude » (
Guillaume de Saint-
Thierry,
Trad. Epistle de Saint Bernard a Mont Deu, éd. V. Honemann,212, p. 266); 1552
studieux « id. » (Ch.
Estienne,
Dict. Latino-gallicum, s.v. philosophia, schola et
studium);
b) 1549 « consacré à l'étude; d'étude, de travail intellectuel » (
Du Bellay,
Deffense et illustration de la lang. fr., éd. H. Chamard, I, V, 1. 14, p. 33);
c) 1743 « (ouvrage) qui atteste le goût de l'étude, érudit » (
Aubert de La Chesnaye des Bois,
Lettres amusantes et critiques sur les romans, p. 37). Empr. au lat.
studiosus, -a, -um « appliqué à, zélé, actif » et spéc. « appliqué à l'étude ».