STORAX, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1. Déb.
xiiies.
storace « sorte de résine odoriférante produite par le styrax officinal »
encensne storace (
Gautier de Coinci,
Vie Ste Christine, éd. A. C. Ott, 482);
xiiies.
storax calamit (
Simples médecines, éd. P. Dorveaux, n
o267);
xiiies. [ms.]
storax (
Bible, B.N. 901, f
o42b ds
Gdf. Compl.), dans la lexicol. à partir de 1542 (C.
Gesner,
Catalogue plantarum latine graece germanice et gallice, p. 123);
2. 1538
styrace « id. »
pilules de styrace (J.
Canappe,
Le Guidon en françois, f
o92 ds
Sigurs, p. 409); 1604
styrax (
Le Loyer,
Spectres, VIII, 1 ds
Hug.), dans la lexicol. avec renvoi à
storax dès
Cotgr. 1611.
II. 1636
styrax « arbrisseau d'où l'on tire cette résine » (
Monet). I empr., pour la forme
storax, au b. lat.
storax, issu du lat. d'époque impériale
styrax « arbre qui distille une résine odorante; baume que l'on tire de cet arbre » (gr. σ
τ
υ
́
ρ
α
ξ «
id. »), prob. par la prononc. ū, puis ọ de l'upsilon, phénomène dont l'orig. est sans doute Marseille étant données les formes venues de Provence; la forme
styrax par attraction de II; II empr., par les botanistes, au lat. d'époque impériale
styrax,
supra.