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STOÏQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1291-95 [impr. 1529] adj. « qui est adepte de la doctrine de Zénon » stoyques philosophes (Bible en françoys [trad. Guiart des Moulins] Actes, XVII, t. 2, fol. XCc); 1508-17 philosophe stoicque (Fossetier, Cron. Marg., ms. Bruxelles 10511, VI, vi, 11 ds Gdf. Compl.); b) 1372 subst. les stoiques (D. Foulechat, Trad. du Polycr. de J. de Salisbury [II, 21, 76], Bibl. nat. 24287, fol. 53a, ibid.); 2. 1580 « inspiré par, propre à cette doctrine » rudesse Stoïque; secte Stoique (Montaigne, Essais, I, 33; I, 52, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, pp. 218 et 308); 3. a) 1603 p. ext. adj. resolutions stoïques « empreint de la fermeté propre aux Stoïciens » (H. D'Urfé, Epistres morales, I, XX, Paris, J. Micard, p. 127a); 1668 (Boileau, Discours sur la Satire ds Œuvres, éd. F. Escal, p. 57: j'ai regardé avec des yeux assez Stoïques les libelles diffamatoires qu'on a publiez contre moy); b) 1675 en parlant d'une pers. subst. (Bouhours, Nouv. rem. lang. fr., Paris, S. Mabre-Cramoisy, p. 448: d'un particulier qui se moque de la faveur des grands, qui se met au-dessus de la calomnie et des injures [on dit] c'est un Stoïque, c'est un vrai Stoïque). Sur les rapp. entre stoïque et stoïcien, v. stoïcien. Empr. au lat.stoicus « stoïcien », adj. et subst., gr. Σ τ ω ι κ ο ́ ς, de σ τ ο α ́ « portique », Zénon enseignant sous un portique.