STENTOR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. [1576
Sotties, 2, 230 d'apr.
FEW t. 12, p. 255b] 1610
à voix de Stentor (P.
Coton,
Institution catholique, II, 114 ds
R. Philol. fr. t. 43, p. 133);
2. 1841 zool. « protozoaire d'eau douce » (
Dujardin,
Hist. nat. des infusoires, Paris, Libr. encyclop. de Roret, p. 520: Les
Stentors sont du nombre des plus grands Infusoires). Du n. de
Stentor guerrier de l'
Iliade dont la voix, selon Homère, était aussi puissante que celle de cinquante hommes criant à la fois, du gr. Σ
τ
ε
́
ν
τ
ω
ρ (
Iliade, 5, 785); le sens 2, empr. au lat. sc.
stentor, (1815,
Oken,
Lehrb. Nat. 3 [1], 45 ds
Neave, t. 4, 1940, de
Hydra stentorea,
Linné,
Syst. nat. X), ce protozoaire étant ainsi nommé à cause de sa forme allongée en porte-voix.