STATIQUE, adj. et subst. fém.
Étymol. et Hist. A. Subst.
1. 1634 « partie de la mécanique » (A.
Girard,
Les Œuvres mathématiques de Simon Stevin, 433 d'apr.
FEW t. 12, p. 244a);
2. 1803 chim. (
Berthollet,
Essai de statique chim.);
3. 1839
la statique sociale (
Comte,
Philos. posit., t. 4, 1893, p. 319).
B. Adj.
1. 1721
chiffre statique (
Trév.);
2. a) 1852 (
Id.,
Catéch. posit., p. 78: l'étude
statique précède nécessairement l'étude dynamique);
b) 1822
électro-statique (A.-M.
Ampère ds
Ann. chim. et phys., t. 20, p. 60); 1864 (
Renouvier,
Essais crit. gén., 3
eessai, p. 75: si l'électricité est
statique);
c) 1916
linguistique statique (
Sauss., p. 141);
3. 1907 « qui n'évolue pas » (
Bergson,
Évol. créatr., p. 334). Empr. au lat. sc.
statica (1633, S.
Stevin d'apr.
FEW,
loc. cit.) empr. au gr. σ
τ
α
τ
ι
κ
ο
́
ς « qui concerne l'équilibre des corps », de la famille de ι
́
σ
τ
η
μ
ι « place, faire tenir ».