SOURICIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1380 « piège à souris » (
Roques t. 2, 7807);
2. 1791 « piège que la police tend aux malfaiteurs »
prendre en souriciere (C.
Desmoulins,
Révol. fr. Brab., n
o5, p. 167 ds
Brunot t. 10, p. 236); 1832
tomber dans la souricière (
Musset ds
R. des Deux Mondes, p. 489);
3. 1795 « local où est placé un détenu avant son interrogatoire » (
Almanach des Prisons ds
Sain. Arg., p. 72);
4. 1829 « lieu où l'on se trouve coincé » (
Balzac,
Chouans, p. 174). Dér. de
souris2*; suff.
-ière*.