SOUPIRAIL, -AUX, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1200 « ouverture pratiquée pour donner de l'air, du jour » (
Les Chétifs, éd. G. M. Myers, 2305);
ca 1380 (
Roques t. 2, I, 11666:
spiraculum, souspirail); 1636
souspiraus d'aqueduc (
Monet, p. 845a). Dér. de
soupirer* au sens de « exhaler » (II 2); suff.
-ail*, peut-être sous l'infl. du lat.
spiraculum « soupirail, ouverture » (d'où l'a. prov.
espiralh « trou pratiqué dans un tonneau »
xives.,
Elucidari de las proprietatz ds
Rayn.).
Cf. le judéo-fr.
sospiriel «
id. » fin
xies.,
Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. L. Blondheim, t. 1, 969; suff.
-iel, forme collatérale de
-el*.