SOUCI2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Mil.
xiiies.
sussie fém. (
Gl. Glasgow, 157b ds T.-L.:
hoc solsequium,
sussie);
2. 1538
soulci masc. (
Est., s.v. sol, solis [
herba]). Le type
soussie, fém. est empr. au b. lat.
solsequia « tournesol, chicorée sauvage » (
vie-
viies.,
Isidore d'apr.
André Bot.) avec adapt. de la finale d'apr. le suff.
-ie*, fréq. dans la terminol. bot. (
cf. a. fr.
celidonie déb.
xives.,
FEW t. 2, p. 634a,
celidoine*;
agrimonie,
ibid. t. 24, p. 270a,
aigremoine*;
centorie, ibid., t. 2, p. 583a,
centorée*), la forme pop. devant être
*souciece. Le type masc.
soussi est empr. au masc.
solsequium (
xiiies.,
Gl. Glasgow, loc. cit.;
id. [ms. de Bruges]
Dict. de Jean de Garlande, éd. A. Scheler, § 75 ds
Jahrbuch rom. engl. Lit. t. 6 1865, p. 160; v. aussi
FEW t. 12, p. 75a, note 27).
Cf. d'autres formations sav., dont le genre est difficile à préciser: a. fr.
soucicle (1334 Normandie ds
Gdf.); agn.
solsecle (
xiiie,
Recettes méd. en vers, éd. P. Meyer ds
Romania t. 32 1903, p. 83; mil.
xiiies.,
Gl., Brit. Mus. Harley 2742, 140b ds T.-L.; d'où l'ags.
solicle ca 1290,
Gautier de Bibbesworth, Traité, éd. A. Owen, 641; 1310
solsecle, NED).