SONNET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1536 (Cl.
Marot,
Sonnet à Madame de Ferrare [titre; comp. en Italie] ds
Œuvres, éd. C. A. Mayer, t. 4, p. 267). Empr. à l'ital.
sonetto, att. dep. le
xiiies. (
Guittone d'Arezzo; le genre a été inventé par G. da
Lentini dans la 1
remoit. du
xiiies.; v.
DEI et U.
Renda, P.
Operti,
Dizionario storico della letteratura italiana, s.v. Lentini et
Sonetto), lui-même empr. à l'a. prov.
sonet « chanson, mélodie chantée » (2
emoit.
xiies.,
Guiraut de Bornelh ds
Levy Prov.);
cf. a. m. fr.
sonet «
id. », att. dep.
ca 1200 (
Aliscans, éd. E. Wienbeck, W. Hartnacke, P. Rasch, 8306), encore att. en 1570 (J.
Dorat,
Novem cantica de pace [
...]
Neuf Cantiques ou Sonetz de la paix [titre]), dér. de
son « air de musique » (
son2*). Le genre du sonnet a cependant été introd. en France sous l'infl. de Pétrarque, très à la mode à l'époque de la Renaissance. Voir
FEW t. 12, p. 103. Pour l'hist. du genre littér. et du mot, v. Fr.
Rigolot ds
R. Hist. litt. Fr. 1984, pp. 3-18 et A.
Sakari ds
Actes du 9eCongrès des Romanistes scandinaves,
Mém. Soc. néophilol. Helsinki, t. 44, pp. 313-319.