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SONNAILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xves. « clochette » (Gloss. lat.-fr., Bibl. nat. lat. 8426 ds Gdf. Compl.: nola: sonnaille); av. 1570 spéc., attachée au cou d'un animal (Bonivard, Chron. de Genève, III, 7 ds Littré); 2. 1873 « bruit des clochettes d'un troupeau » (A. Daudet, Contes lundi, p. 287). Terme prob. empr. aux parlers fr.-prov. (cf. Dur. 8585: Oisans « sonnette de vache »; J.-B. Martin et G. Tuaillon, Atlas ling. Alpes du Nord, carte 664 [clochette]; v. aussi FEW t. 12, p. 99a); dér. de sonner*, suff. -aille*; cf. l'a. prov. [1268 lat. médiév. sonailla (ovium) enquête, fonds du président de Mazaugues (ds Du Cange, s.v. sonailla) − forme localisée par FEW, loc. cit., dans le département du Var où se trouve une commune de ce nom] sonalha « cloche » (Montpellier, 1483 ds Levy Prov.), le mot étant d'autre part relevé au sens de « bruit, son » (fin xiies.? [imitation prob. de Bertran de Born] ds Bertran de Born, Œuvre, éd. G. Gouiran, 40a, 32). La forme masc. semble très fréq. en a. prov. (sonaill « cloche » 1182, Id., ibid., 16, 16); elle est plus tardive et très rare en fr. (xives. « grelot attaché aux pattes des oiseaux de proie » Moamin et Ghatrif ds T.-L.; cf. ital. sonaglio subst. masc. xives., Boccace ds DEI).