SOMNOLENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) Ca 1380
sompnolence « manque d'activité, mollesse extrême » (
Gaston Phebus,
Livre des oraisons, éd. G. Tilander et P. Tucoo-Chala, 14, 8); 1517 [date du ms.]
somnolence (J.
Fossetier,
Chronique margaritique, ms. Bruxelles 10512, VIII, IV, 29 ds
Gdf. Compl.);
b) 1474 [date du ms.]
somnolance « disposition naturelle à dormir » (
Mir. de l'âme, ms. Ste Geneviève 2204, f
o31a ds
Gdf. Compl.);
c) 1530 « état intermédiaire entre le sommeil et la veille » (
Palsgr., p. 271a); 1800 (
Boiste). Empr., à diverses reprises, au b. lat.
somnolentia, dér. de
somnus (
sommeil*).