SOLDE2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1598 sans indic. de genre
salde « ce qui reste à payer d'une somme due » (compte d'achats de Pierre Vento,
in M.
Baulant,
Lettres de négociants marseillais: les frères Hermite, p. 131 d'apr. R.
Arveiller ds
Mél. J. Horrent, p. 12); 1599 masc.
id. (compte du voyage de la « Paix » pour A. Hermite,
ibid., p. 138,
ibid.); 1675 sans indic. de genre
solde (J.
Savary,
Le Parfait Négociant, p. 334 ds
Kuhn, p. 99);
b) id. fém. « différence entre le crédit et le débit d'un compte » (
Id.,
ibid., pp. 272-273,
ibid., p. 174) − 1781,
Turgot ds
Brunot t. 6, 2, p. 1574, note 1; 1784 masc. (
Necker,
Adm. fin., éd. Staël, t. 4, p. 510,
ibid.);
2. 1866 masc. « reste d'étoffe, coupon, dans l'argot des marchands » (
Delvau); 1872 « marchandise vendue au rabais » (
Littré). Empr., avec infl. de
solde1sur la forme et de façon temporaire sur le genre, à l'ital.
saldo, att. au sens 1 a dep. le
xives. (A.
Pucci ds
Tomm.-
Bell.), déverbal de
saldare (
solder2*). Le genre masc. l'a emporté définitivement en raison du souci de distinguer
solde2de
solde1*. Voir
Hope, p. 303.