SOFA, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1519 
soffa « en Orient, estrade élevée, couverte de tapis et de coussins, où l'on reçoit les personnages que l'on veut honorer » (J. 
Balarin de Raconis, trad. T. 
Spandugino, La Genealogie du grant Turc, E VII r 
ods 
Z. rom. Philol. t. 106, p. 79: [siege] quilz appellent 
Soffa); 1560 
sopha (
G. Postel, De la République des Turcs, t. 1, chap. 15 cité par 
K. König ds 
Z. rom. Philol. t. 60, p. 382: un lieu faict de tables ou ais [...] qu'ils nomment 
Sopha); 1654 
sofa (
Du Loir, Voyages, p. 70: un [
sic] estrade qu'ils [les Turcs] appellent 
sofa); 
2. 1689 
sopha « lit de repos à deux ou trois dossiers » (
Compte entre le sieur Jouvenet, peintre, et S.A.S. Mgr le prince de Conti, 21 mai ds 
Havard: somme [...] payable à Grémont, menuisier pour fauteuils, tabourets et 
sopha); 1692 
sofa (
F. de Callières, Des mots à la mode, p. 201 ds 
Z. rom. Philol., loc. cit.: 
Sofa, une espece de lit de repos à la maniere des Turcs); 1694 (
Ac: 
Sofa, Une espece de lit de repos à deux dossiers, dont on se sert depuis peu en France).     Empr. au turc
sofa « estrade » et celui-ci à l'ar. 
ṣuffa « coussin que l'on met sur une selle; estrade, banquette dans une mosquée; divan, sofa » (
cf. Lammens, pp. 224-225; 
Dozy t. 1, p. 834a; 
FEW t. 19, p. 161).