SOCQUE, subst. masc.
Étymol. et Hist. Fin
xives.
socchez « grosses chaussures », plur. de
socche ou de
socchet (B. N. lat. 13032, 11454 ds
Roques, p. 384]
1. 1562
socque « sorte de chaussure basse portée dans l'Antiquité » (A.
Du Pinet,
L'Hist. du Monde de C. Pline Second, t. 2, p. 676); spéc. 1680
soc « dans l'Antiquité, chaussure basse portée par les acteurs comiques » (
Rich.); 1690
socque (
Fur.);
2. id. « sandale à semelle de bois que portent certains religieux » (
ibid.);
3. 1822
socque-articulé « chaussure imperméable et flexible que l'on met par-dessus une chaussure ordinaire pour se protéger de l'humidité » (
Obs. modes, t. 8, p. 486); 1827
socques articulés (M
meCelnart,
Man. des dames ou l'Art de la toilette, pp. 63-64 ds
Quem. DDL t. 16). Empr. au lat.
soccus « sorte de pantoufle, de chaussure basse », spéc. « chaussure basse propre aux acteurs comiques », et en lat. médiév. « sandale à semelle de bois portée par les moines » (
ixes. ds
Nierm.).
Soccus dans son sens gén., est à l'orig. de l'a. prov.
soc « grosse chaussure », et est encore vivant dans les domaines italo-rom., ibéro-rom., et dans de nombreux dial. du domaine gallo-rom. Voir
FEW t. 12, pp. 13b-15a.