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SNOB, adj.
Étymol. et Hist. A. Subst. 1843 le Snob, sobriquet donné à un personnage vulgaire et mal éduqué (Souvenirs du chevalier de Cussy, publ. par Marc de Germiny, Paris, 1909, t. 2, p. 229 d'apr. F. Baldensperger ds R. Philol. fr. t. 24, p. 113); 1857 « personne qui veut se donner des airs d'être de la bonne société et le fait avec ostentation » (Thackeray, Livre des Snobs, trad. Guiffrey, p. 107 ds Bonn., p. 137). B. Adj. a) 1857 « qui a les travers d'un snob » (Forgues ds R. des Deux-Mondes, XI, 636); b) 1881 (Rigaud, Dict. arg. mod., p. 349: Snob, Snoboye. Noble, beau, correct, − dans le jargon du peuple). Empr. à l'angl.snob, terme pop. d'orig. obsc., peut-être dial., désignant un cordonnier ou un savetier (1781 ds NED), empl. dans l'arg. de Cambridge pour désigner celui qui n'est pas universitaire, et désignant plus gén. une personne de bas niveau social (1831, ibid.), quelqu'un sans éducation ni bon goût (1838, ibid.), d'où son empl. répandu par l'ouvrage de (W. M. Thackeray, The book of snobs, 1848, ibid.) dont la trad. est citée ds Bonn., loc. cit. L'empl. adj. corresp. à l'angl. snobbish att. dep. 1840 (NED.).