SMALT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1536 (doc. ds 
Les Comptes des bâtiments du Roi, éd. L. de Laborde, t. 1, p. 96: A maistre Mathieu Dalmasat, Véronois, la somme de 27 livres pour huit livres de 
semalte et quatre livres de vert de terre); 1570 
smalt (
Arch. munic. de Lille ds 
Delb. Rec. d'apr. 
DG; fiche non retrouvée ds 
Delb. Notes mss), attest. isolées; 1765 
smalte (
Encyclop.).     Empr. à l'ital.
smalto « vernis fait à base de verre broyé » (dep. 1300-13, 
Dante ds 
Tomm.-
Bell.), empr. au frq. 
*smalt (
cf. émail). 
FEW t. 17, p. 156b, constatant que le mot ne semble pas att. en fr. pendant deux siècles, émet l'hyp. qu'en 1765 il pourrait s'agir d'un nouvel empr. au néerl. 
smalt, att. dep. 1618, et lui-même empr. à l'ital. (d'apr. 
De Vries Nederl.).