SIÉGER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. A. 1. a) 1611 « [en parlant d'une assemblée, d'une cour] tenir séance » (
Cotgr.: Le Parlement
siegeoit); 1778 (
Ac.; Le Parlement vient
siéger au Châtelet);
b) 1832 « avoir à demeure son siège dans un endroit » (
Raymond);
2. 1798 « avoir son origine, se trouver dans » (
Ac.: ce n'est pas là que
siège le mal).
B. 1. 1611 « occuper un siège pontifical, abbatial... » (
Cotgr.: le Pape
siegeoit 12 ans);
2. 1690 « occuper un siège dans une assemblée délibérante » (
Fur.: les juges viennent
sieger dans les Juridictions);
3. av. 1719 « occuper un siège considéré comme honorifique » ici, empl. par image (M
mede Maintenon ds
Lar. 19e: on croit que la félicité suprême
siège sur les gradins les plus élevés);
4. 1798 « [en parlant d'une personne] résider, habiter » (
Ac.). Dér. de
siège*; dés.
-er.