SISYPHE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1552 « homme voué à un travail pénible et sans cesse renouvelé » (
Ronsard, Amours ds
Œuvres compl., éd. P. Laumonier, t. 4, p. 50, 14), att. chez Ronsard, puis 1875 (
Lar. 19e);
2. 1807 zool.
Sisyphe (
Latreille, Genera Crustaceorum et insectorum, t. 2, p. 79). 1 de
Sisyphe (lat.
Sisyphus, gr. Σ
ι
́
σ
υ
φ
ο
ς) fils d'Éole condamné à monter éternellement au sommet d'une montagne un rocher qui dévale aussitôt; 2 empr. au lat. zool.
sisyphe «
id. » 1807 (
Latreille, loc. cit.), du lat.
Sisyphus (supra), prob. en raison du comportement de l'insecte avec sa boule d'excrément.