SINGERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1350 « imitation gauche et ridicule » (
Gilles li Muisit, Poés., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 1, p. 275);
2. a) 1478-80 « manières affectées » (
Guillaume Coquillart, Le Blason des armes et des dames, 351 ds
Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 263);
b) 1933 « actes jugés comme de pures formalités » (
Duhamel, Notaire Havre, p. 161);
3. 1531 [éd.] « grimace, geste malicieux »
les joyeuses cingeries (
Perceforest, t. VI, f
o109);
cf. 1548 (
N. Du Fail, Contes et discours d'Eutrapel ds
Œuvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. II, p. 105);
4. a) déb.
xviiies. « réunion de singes » (
La Motte, Fabl., II, 6 ds
Littré);
b) 1869 « ménagerie de singes »
la singerie du jardin d'acclimatation (
Journ. offic., 17 nov., p. 1476,
ibid.);
5. 1752 peint. (
Trév.). Dér. de
singe*; suff.
-erie*.