SIMARRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1619
chimarre « ample vêtement d'une riche étoffe, porté par les hommes ou les femmes » (
Guerson, Sermons ou analogies divines du Verbe, p. 61 ds
Brunot t. 3, p. 222); 1626
cimarre (doc. ds
A. Joubert, La Bibliothèque et le mobilier d'un Lieutenant particulier au Siège royal de Château-Gontier, p. 30);
2. 1704 (
Trév.: Simarre. Ce mot se dit encore présentement d'une espèce de robe de chambre que des Prélats, et les Magistrats mettent quelquefois par dessus leur soutane); spéc. 1794 « longue robe portée par certains magistrats » (
Chamfort, Max. et pens., p. 38). Empr. à l'ital.
zimarra, att. au sens 1 dep. av. 1566 (
Grazzini ds
Tomm.-
Bell.), lui-même empr., avec dissim., à l'esp.
zamarra (v.
chamarre).