SILLAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. [
xves.
seillage « ligne que trace un bâtiment en marche dans l'eau qu'il traverse » (d'apr.
Bl.-
W.1-5sans réf.)]; 1574 [éd.]
sillage «
id. » (
De Bessard, Dialogues de la longit., p. 36 ds
Gdf. Compl.);
2. 1679 « vitesse avec laquelle est tracée cette ligne » (
Rich.);
3. fig.
a) 1803 « veine de prolongement d'une mine de houille » (
Boiste);
b) 1830 « route des étoiles » (
Lamart., Harm., p. 324);
c) 1904
marcher dans le sillage, suivre le sillage de qqn (
Nouv. Lar. ill.);
d) cycl. 1919
être dans le sillage de qqn (
Vélo-Sport, 12 juill.,
in Lapaille, p. 30 ds
Quem. DDL t. 9). Dér. de
siller*; suff.
-age*;
cf. au sens 1
seillure (1521 [éd.]
Garcie, Grant Routier, f
oB II r
o).