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SIGNER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1230 signier de l'oiel « faire signe de l'œil » (Chevalier deux épées, 4806 ds T.-L.); b) xiiies. « faire un signe (à quelqu'un) » (Courtois Donneur, 72, ibid.); 2. a) ca 1328 « sceller une lettre » (Propriétés des choses, II, 11, 25, ibid.); b) ca 1330 « faire une marque à » (Guillaume de Digulleville, Pèlerinage vie hum., 507, ibid.); c) 1363 « marquer une pièce d'argenterie avec le poinçon » (doc. ds La Curne); 3. a) 1521 [éd.] signé « qui porte une signature » (Fabri, Rhétorique, l. 1, p. 282 ds Hug., s.v. signe1); 1538 « apposer sa signature » (Est.); 1606 être prêt à signer de son sang « être décidé à tenir infailliblement ce qu'on promet » (Nicot); b) 1789 « attester par sa marque ou sa signature qu'on est l'auteur d'un ouvrage » (Marat, Pamphlets, Offrande à la Patrie, p. 26); 4. a) 1548 « bénir par un signe de croix » (Farce de Pernet qui va au vin ds Anc. Théâtre, t. 1, p. 211); b) 1611 se signer « faire le signe de la croix » (Cotgr.). Réfection, d'apr. signe*, de l'a. fr. seignier, d'abord att. au sens de « faire le signe de la croix sur quelqu'un ou quelque chose » (ca 1100, Roland, éd. J. Bédier, 340; on trouve encore se seignier de la bonne main « faire le signe de la croix de la main droite » (1534, Rabelais, Gargantua, chap. 23, éd. R. Calder, M. A. Screech et V.-L. Saulnier, p. 163)) puis au sens plus gén. de « faire une marque à » (1remoit. du xiies., Psautier Oxford, 4, 7 ds T.-L.) d'où s'est développé celui de « apposer sa signature à ». Seignier représente le lat. signare « marquer d'un signe, sceller, signaler, désigner, distinguer », dér. de signum (signe*).