SIGILLÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1350
terre sigillee « terre, utilisée en médecine, dont les pains étaient marqués d'un sceau » (Texte méd., B 102 r
ob ds
Romania t. 94, p. 176); 1607
vase de terre sigilée (
Journal de Jean Héroard, t. I
er, p. 250, 11 février ds
Havard); 1935 (
Ac.:
Vases sigillés, Vases en terre rouge décorés d'ornements imprimés à l'aide de moules spéciaux). Empr. au lat. médiév.
sigillata (terra) « terre sigillée » av. 1250 ds
Latham, du lat.
sigillatus « orné de figures », dér. de
sigillum, v.
sceau.
Cf. tere sigillata 1256 (
Aldebrandin de Sienne,
Regime du corps, 107 ds
Romania,
loc. cit.),
t. soielee xiiies. (
Livre de Simples médecines, 1123,
ibid.) − 1660,
Oudin Fr.-Esp.:
terre seellee.