| SIDÉRÉ, -ÉE, adj. Étymol. et Hist. 1. 1903 « frappé d'un anéantissement subit des forces vitales » (Janet, Obsess. et psychasth., t. 2, p. 92); 2. 1923 « frappé brusquement d'une profonde stupeur » (Lar. univ.). Empr. au lat.sideratus, part. passé de siderari « subir l'influence funeste des astres », dér. de sidus, sideris « étoile »; cf. déjà sidéré « céleste » (1521, Marot, Epîtres, éd. C. A. Mayer, III, 148), empr. au lat. sidereus « étoilé; relatif aux astres », dér. de sidus. |