SI4, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1646 (
Nivers, La gamme de Si, nouvelle méthode, pour apprendre à chanter les nuances [titre cité ds
A. Auda, Les Gammes musicales, Ixelles, 1947, p. 376]);
cf. 1636 (
Mersenne, Harmonie universelle, Traitez de la voix et des chants, L. VI, p. 342: ie di donc que si l'on fait suivre za, inventé par le sieur le Maire, apres la 6 syllabe La [...] Sur quoy il faut remarquer qu'il [za] est plus aisé à entonner que la syllabe SI, BI ou NI, à raison qu'il n'est pas nécessaire de changer l'ouverture de la bouche dont on prononce le
la qui precede;
Id., ibid., p. 192: l'on a a desia inventé la syllabe
ni pour le ton qui suit
la; mais parce que sa prononciation est trop semblable à celle du
mi, i'aimeroy mieux que l'on usast de
ci). Formé à partir des init. de
Sancte Iohannes dans l'hymne lat. de St Jean Baptiste de Paul Diacre (
cf. fa), ou forgé arbitrairement (
cf. Mersenne, supra), pour désigner la 7
enote de la gamme en complément à la gamme de 6 notes de Gui d'Arezzo.