SEXTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoit.
xiiies.
siste hure « la sixième heure (commençant à midi) » (
Évangile Nicodème, éd. G. Paris et A. Bos, A 811, p. 26: Ço fust la
siste hure del jur [
cf. Luc 23, 44]);
xives. p. ell.
sexte (
Chevalier papegau, éd. F. Heuckenkamp, p. 14: quant haulte
sexte fu passee);
2. 1433 liturg. cath. (doc. ds
Arch. de Bretagne, t. 7, p. 73 ds
Fonds Barbier: sera [...] sonnee et dicte
sexte); 1499 (doc. ds A.
Joubert,
Ét. sur la vie privée au XVes. en Anjou, p. 256 ds
Delb. Notes mss: tierce,
sizte et nonne et complies); 1548 (
Rabelais, Anc. prol. du
Quart livre, éd. R. Marichal, p. 289: tierce,
sexte et nonne);
3. 1765 antiq. romaine (
Encyclop. t. 8, p. 193b,
s.v. heure). Empr. au lat. chrét.
sexta « sexte, heure canoniale » (
ves.,
Cassien ds
Blaise Lat. chrét.), du lat. class.
sexta, p. ell. pour
sexta hora « sixième heure (du jour, vers midi) », comp. de
sexta, fém. de
sextus « sixième », et de
hora « heure ».
Cf. sieste, sixte, et, parmi les noms des heures canoniales:
prime, tierce, none.