SEREIN2, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) Ca 1140 [ms. fin
xiiies.]
serain « tombée du jour, soir » (
Geffrei Gaimar,
Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 766, var. ms. R);
b) 1180-90
serain « vapeur humide qui se produit en été après le coucher du soleil, et forme une espèce de rosée » (
Alex. de Paris,
Alexandre, branche II, 1583 ds
Elliott Monographs, n
o37, p. 108); 1580
serein (
Montaigne,
Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, t. 1, p. 578). Soit empl. subst. de
serein1* avec infl. des représentants de la famille de
serum « heure tardive » (
FEW t. 11, p. 510a), soit dér. de l'a. fr.
ser « déclin du jour, dernières heures de la journée » (
soir*),
cf. pour la formation le port.
serão « veillée ». Dans cette dernière hyp., la forme médiév.
serain aurait été refaite au
xvies. en
serein sous l'infl. de l'adj.
serein (
serein1*).