SÉRAC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1796
serac « fromage de montagne » (H. B.
de Saussure,
Voy. Alpes, t. 7, p. 254); p. anal. de forme
2. 1796 géogr. (
Id., ibid., § 1974). Forme avec
-c purement graph. (d'apr.
Arveiller ds
Fr. mod. t. 33, p. 227) du fr. local
seraz de la Savoie et de la Suisse romande désignant le fromage (v.
Pierreh.), att. ant. sous les formes
serat 1572 (J.
Peletier, La Savoye, p. 260,
ap. Ste-Pal. ds
Gdf.), et surtout
séré, très fréq. auj. dans les pat., déjà en 1528 (
Platine de honneste volupté, f
o19 r
o,
ibid.) d'un dér. de lat. médiév. en
-aceus (
cf. seraceus 1402, MDSR. II
esér., II, 39 ds
Pierreh.; déjà
seratium xiies., Cart. Hauterêt, 180,
ibid.), du lat.
serum « petit lait »,
cf. FEW t. 11, p. 495b.