SEPTIÈME, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. a) α) 1119
le setime (jur) (
Philippe de Thaon, Comput, éd. I. Short, 2167);
β) 1921
le septième art (
Canudo, Cinéa, 13 mai, 16/1 ds
Giraud 1956);
b) 1680
il est le sétiéme, elle est la sétiéme (
Rich.);
c) 1812 subst. fém.
la septième (classe) (
Mozin-
Biber);
2. a) 1405
la septesme partie (
doc. ds
Gdf. Compl., s.v. setisme);
b) 1694 subst. masc. «
id. » (
Ac.);
3. 1671 subst. fém. mus. (
Pomey). Dér. de
sept*; suff.
-ième*, a évincé l'a. subst.
sedme (
ca 1050,
Alexis, éd. Chr. Storey, 576),
setme « septième » (
ca 1140,
Geffrei Gaimar, Hist. des Angl., éd. A. Bell, 2311), du lat.
septimus «
id. », dér. de
septem, v.
sept. Canudo a créé la périphrase
septième art pour désigner le cin., parce que le cin. s'ajoutait à ses yeux aux arts traditionnels: archit., mus., peint., sculpt., poésie et danse (v.
Giraud).