SEMIS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1742 « action de semer »
faire des semis (
Buffon,
Hist. nat. végétaux, II,
Mém. Ac. ds
Rob.); 1755
faire le semis (
Duhamel du Monceau,
Traité des arbres, Paris, Guérin-Delatour, t. 1, p. 4);
2. 1753 « ensemble des plants provenant des graines récemment semées; terrain sur lequel poussent ces plants » (
Id.,
Traité de la culture des terres, même éd., t. 2, p. 446); 1755
semis de sapin (
Id.,
ibid., t. 1, p. 6);
3. p. anal.
a) « petits motifs ornementaux disposés çà et là sur une surface »; 1841 sur une étoffe (
Balzac,
Monographie du rentier, in
Les Français peints par eux-mêmes, t. 3, p. 9, ds
Quem. DDL t. 16,
s.v. pois); 1844 sur une pièce d'orfèvrerie
semis de turquoises (
Id.,
Modeste Mignon, p. 250); 1863 une reliure
semis de roses (
Goncourt,
Journal, p. 262);
b) 1848 « ce qui semble répandu sur une surface » (
Flaub.,
Champs et grèves, p. 255: se projetant sur le sable, elle [la lumière] [...] faisait briller dessus un
semis d'acier). Dér. de
semer*; suff.
-is*.