SEIZIÈME, adj. et subst.
Étymol. et Hist. A. Adj.
1. a) ca 1140 adj. ordinal
sezime (
Geoffroi Gaimar, Hist. des Anglais, Épilogue, 143, éd. T. D. Hardy et Ch. T. Martin, t. 1, p. 283 [ms. déb.
xiiies.]: la
sezime [cuntree] est mult renomee);
ca 1165
sezimes (
Troie, éd. L. Constans, 8125; var. ms. fin
xiies.:
sezemes, var. ms. déb.
xiiies.:
sezieme); 1487
seiziesme (
Vocab. lat. fr., L. Garbin ds
FEW t. 11, p. 392a); 1669
seiziéme (
Widerhold Fr.-all.);
b) 1769
la seizième partie (
Voltaire, Précis du siècle de Louis XV, t. 2, p. 180);
2. a) 1733
le seiziéme siecle (J. B.
Dubos, Réflexions critiques sur la poésie et la peinture, t. 1, p. 176); 1884 p. ell.
seizième (
Péladan, loc. cit.);
b) 1938
le seizième arrondissement (de Paris) (
Guéhenno, Journal « Révol. », p. 102); 1939 p. ell.
seizième (
Fargue, op. cit., p. 177).
B. Subst.
1. a) 1246
seizisme « la seizième partie d'un tout » (
Charte ds
Trésor des chartes du Comté de Rethel, éd. G. Saige et H. Lacaille, t. 1, p. 174: li sires en aroit le
seizisme du vin);
b) 1680 « celui qui occupe le seizième rang » (
Rich.: il est le
séziéme);
2. 1705 mus. (
Brossard, p. 301:
Seiziéme. Triplique de la Seconde);
3. 1809 jeux « série de six cartes valant seize points, au piquet » (
Wailly Vocab.). Dér. de
seize*; suff.
-ime, -isme en a. fr., puis
-ième*.